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40ème symphonie orientale 

Chronique

 

Si la version originale de la 40ème symphonie de Mozart a marqué depuis longtemps les esprits et demeure une référence musicale classique, la version orientale est une découverte tout à fait vivifiante. Le rythme d’origine se reconnait mais la nouveauté des instruments orientaux (derboukas, tambours et autres) donnent une sensation exaltante d’un cocktail explosif en saveurs et en émotions.

 

L’orchestre philharmonique ressemble à une joyeuse troupe d’amis où le sourire a remplacé l’attitude solennelle de l’instrument classique. Il y a une véritable symbiose qui donne force et profondeur à ce morceau de mélodie qui semble vivre de lui-même.

 

Le chef d’orchestre est celui qui prend le plus de plaisir à diriger ce mélange occidental et oriental. Il sourit, fait bouger sa baguette avec vigueur et est quasiment en train de danser sur scène : il s’est approprié le rythme, fusionne avec lui et transmet la joie et l’intensité du morceau.

 

Cette nouvelle mélodie a réussi son pari : remettre au goût du jour la musique classique tout en lui apportant une nouvelle touche orientale.

                

Par Zouina Hellal

le 4 avril 2014

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